miércoles, 10 de febrero de 2010

Escenes oníriques sense precedents

El film per a mi és la realització de com un nen imagina l'univers, la última escena té aquesta mescla d'immaginació i a la vegada surrealitat d'un somni on tot apareix i desapareix de forma violenta i irracional. És un dels finals més espectaculars que he vist mai.

http://www.youtube.com/watch?v=c1IPrx-zC1Y

(sento si algú ho considera com un spoiler. Per a mi l'argument d'aquest film no té ni principi ni final)

Précis de décomposition


L'être livré à lui-même, sans aucun préjugé d'élégance, est un monstre; il ne trouve en lui que des zones obscures, où rôdent, imminentes, la terreur et la négation. Savoir, par toute sa vitalité, que l'on meurt, et ne pouvoir le cacher, est un acte de barbarie. Toute philosophie sincère renie les titres de la civilisation, dont la fonction consiste à tamiser nos secrets et à les travestir en effets recherchés. Ainsi, la frivolité est l'antidote le plus efficace au mal d'être ce qu'on est: par elle nous abusons le monde et simulons l'inconvenance de nos profondeurs. Sans ses artifices, comment ne pas rougir d'avoir une âme? Nos solitudes à fleur de peau, quel enfer pour les autres! Mais c'est toujours pour eux, et parfois pour nous-mêmes, que nous inventons nos apparences...

Cioran,
Précis de décomposition (p.18)